oici ce que dit le Secrétariat de Justification des noms du Gouvernement lantureluesque dans son rapport sur les noms lanturelus daté du 3 avril deux mil treize :
[…] quant à l’origine du nom « Lanturelu », on trouve une variante (« Lanturlu ») et plusieurs définitions. Le Littré en donne trois :
1° refrain d’un fameux vaudeville fait du temps du cardinal de Richelieu, et dont le nom, pris adverbialement, a servi pour indiquer soit un refus méprisant soit une réponse évasive. Ex :Il lui a répondu lanturelu.
2° Le jeu de la bête, dans quelques provinces. Se dit aussi du valet de trèfle qui est la carte la plus forte de ce jeu, et, au jeu du pamphile, de la réunion de cinq cartes d’une même couleur.
3° Nom donné dans la meunerie à des appareils qui achèvent de dépouiller les gruaux de qualité inférieure des pellicules qu’ils retiennent, au moyen de chocs réitérés et d’une ventilation forcée.
Le choix du nom, pour les habitants comme pour le Royaume, n’a rien à voir avec ces définitions. Le Roi et ses gens ont simplement voulu rendre hommage à Marie-Thérèse Geoffrin (1715-1791) marquise de la Ferté qui, jalouse de sa mère qui recevait en son hôtel parisien les grands intellectuels de son temps, parodia la mode des salons en créant les Lanturelus dont elle devint la première Reine. Certains membres éminents du Gouvernement partagent un avis qui nuance un tant soit peu cette flatterie à la marquise : d’après eux la décision aurait été influencée par le fait que « ça sonne pas mal pour le nom d’une association, non ? »